Réflexion à juste titre
Titre : celui du journal Le Parisien, ce lundi 23 mars de ce matin.
- Faut-il encore une loi sur le voile?
Juste titre, et juste le titre ! Même pas envie de lire l'article :
- juste repenser et relire une Tribune sur le sujet que j'avais écrite, publiée dans la Pravda municipale.
- vers la mi-année 2010... cette question revient, trois ans plus tard.
Les Faiseurs de loi tournent-ils en rond, d'où l'hémicycle?
Le cycle des lois, une règle de trois? ou de Troie, trouver un cheval de bataille?
Voile et encore?
Cette fois-ci, le mot utilisé est "voile". Et je me demande s'il s'agit d'un euphémisme - ne plus utiliser Burqa?
ou est-ce vraiment une question sur le port du foulard...
Pour ce qui est d'une loi, je repense à la kermesse de l'école l'année dernière, dans ma cité.
- Deux fantômes noires, deux personnes couvertes de la tête aux pieds, sans oublier les mains;
- Deux noires personnes en burqa intégrale
Et personne n'a rien dit ! enfin, personne n'a rien osé leur dire !
- Ni le Directeur de l'école, ni les Maîtres, ni le Maire d'ailleurs...
Le Maire, un #MVQC ! Un Faiseur de loi...
Et je me demande: débattre sur le sujet, peut-il vraiment le faire en toute sérénité?
Comme tous les autres cumulards - ces cumulards qui sont Faiseurs de loi et Maire actuel et à venir...
Leur choix - encore une loi ou non ? - ne sera-t-il pas conditionné juste pour satisfaire leur électorat proche?
Avec, comme seule motivation : gagner des voix aux prochaines élections... ou ne pas en perdre !
Le cumul des mandats - Maire et Parlementaires - empêche aux Parlementaires de débattre en toute sérénité.
Le Sénateur ou Député qui est Maire d'une ville, fait des lois... juste pour ne pas heurter son électorat; et non selon ses convictions ! L'absence d'indépendance des Faiseurs de loi
....................................................................................................................................
Pour mémoire, cette Tribune d'il y a trois ans.
Embarquées en burqa - Lettre à mes filles.
Une loi contre la burqa ? Mes filles, vous n’êtes pas concernées.
Quoi que…
D’ici quelques années, vous serez des adolescentes. Votre corps va se transformer ; vous deviendrez « femmes». Et comme vous serez belles, vous aurez droit aux attentions des hommes. A vous de les affronter, fières et dignes ! Il serait trop facile de vous voiler dans un drap ; de vous renier pour échapper aux regards.
Le poids, pas de la religion, de l’entourage
Devenues grandes, mes filles, vous ne m’écouterez plus ; vous serez dans l’opposition. Vous vous chercherez d’autres modèles, normal !
Et ces modèles, quels seront-ils ? C’est l’impact de la cité, plus fort que l’éducation. Déjà je vois des fillettes déguisées en fantômes noires, à la grande fierté de leurs mères. C’est le poids de l’entourage, pas de la religion. Déjà, j’imagine cet effet de mode. Une mode aux conséquences funestes : plus de sport, moins d’études, pas de sorties…
Lutter plutôt que s’enfermer !
Puis viendra le temps de chercher un travail. Oh ! Vous serez peut-être victimes de discrimination. Moi, je vois en vous le portrait de votre père : la peau mate, les cheveux et les yeux noirs. Votre père que j’aime… et c’est pour ça que vous êtes nées. A vous de vous battre, de combattre les préjugés plutôt que de vous enfermer dans un tissu noir.
Dans les moments fragiles de votre vie, vous risquez, mes filles de vous laisser embarquées. De vous laisser embarquer en burqa…
Sauf si, demain, le port de la burqa est interdit dans les espaces publics, dans le quotidien visible.
Et c’est pourquoi, aujourd’hui, je soutiens cette loi.
................................................................................